Les trophées des Prix Ebony sont très jolis, dignes d’être décernés à des journalistes qui ont bossé dur toute l’année. Il y en a 18 en tout. Ils sont pratiquement les mêmes, sauf que les tailles diffèrent sensiblement selon l’importance du prix. Il y a trois différentes tailles. Le trophée du Super Ebony, remporté en 2022 par notre confrère de Nord Sud Infos Raphael Tanoh, est le plus gros. Celui des Ebony (presse écrite, presse numérique, télévision et radio) est de taille moyenne et ceux des prix sectoriels et des prix spéciaux sont les plus petits.
L’objet de valeur est constitué de deux parties qui s’imbriquent : une partie supérieure en verre épais de couleur légèrement jaunie posée sur un socle noir. De forme rectangulaire et transparente, la partie supérieure est incrustée de l’armoirie de la Côte d’Ivoire, c’est-à-dire l’éléphant au milieu de deux branches de palmier. Mais uniquement pour le trophée du Super Ebony, c’est le tabouret royal akan qui y est représenté. Plaqués d’or, ces symboles de la nation ivoirienne brillent à l’intérieur du trophée, renforçant ainsi son charme et toute sa symbolique.
Toujours sur la partie supérieure, sont inscrits le numéro de l’édition de la Nuit de la communication et le logo de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) qui l’organise. Le socle du trophée, quant à lui, porte une inscription qui précise le prix en question.
En tout cas, le trophée du prix Ebony a une allure épurée et en jette. Mais, le hic c’est qu’il ne mentionne pas le nom de celui qui le remporte. Et le fait qu’un trophée n’arbore pas le nom de celui à qui il est destiné comporte des risques. Il peut être volé et utilisé à d’autres fins par une tierce personne.
Le trophée, par définition, est un objet de valeur qui constitue la marque de l’accomplissement d’une action particulière. C’est une preuve arrachée au vaincu, que le vainqueur garde comme marque de son acte. Ainsi, il doit logiquement porter le nom de celui à qui il décerné.
FAUSTIN EHOUMAN